Examens

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Pour quelles raisons un scanner peut être demandé ?

Le scanner utilise des rayons X pour produire des images détaillées des différentes structures internes du corps telles que les os, les organes et les vaisseaux sanguins. Il délivre des informations médicales essentielles pour la détection et la compréhension approfondie des lésions, ainsi que pour la planification des traitements.
 
L’un des atouts majeurs du scanner réside dans sa polyvalence clinique. En effet, il offre un large éventail de champ d’applications pour le diagnostic médical, l’évaluation de l’efficacité d’un traitement ainsi que pour la surveillance et le suivi d’une pathologie connue.
 
Chaque prescription de scanner est soigneusement évaluée par les professionnels de santé en fonction des symptômes du patient, de l’historique médical et des besoins diagnostiques spécifiques, garantissant ainsi une justification de son utilisation.

Pourquoi passer un scanner ? | Radiologie | Révélis | Paris

Le diagnostic

Les indications concernant la réalisation d’un scanner à visée diagnostique sont multiples et concernent l’ensemble des parties du corps. Ainsi, il est couramment prescrit afin de rechercher de nombreuses pathologies, notamment :

  • Cérébrales
    AVC (accident vasculaire cérébral ischémique ou hémorragique), hématome intracrânien suite à un choc ou un accident, anévrisme, méningite, encéphalite…
  • Tumorales et métastatiques
    Localisées au niveau des os, du cerveau, des poumons, des reins…
  • Osseuses
    Fractures post-traumatiques, anomalies malformatives…
  • Pulmonaires
    Bronchopneumopathie chronique obstructive (ou BPCO), fibrose, complications liées au tabagisme (remodelage bronchique, emphysème et inflammation alvéolaire chronique), infections thoraciques (pneumonie, tuberculose), embolies pulmonaires…
  • Cardiovasculaires
    Sténoses aortique, anévrismes, thromboses, dépôts calciques…
  • Rénales
    Lithiases urinaires, pyélonéphrites…
  • Gastro-intestinales
    Maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, péritonite, pancréatite, appendicites, sigmoïdites, péritonites, occlusions intestinales, cirrhose du foie…

Le suivi

Le scanner est fréquemment employé pour le suivi de la progression de diverses pathologies chroniques connues et pour l’évaluation de l’efficacité des traitements.

En imagerie oncologique, cet examen est un outil clé non seulement pour évaluer l’étendue des tumeurs, mais également pour suivre l’évolution de l’état de santé des patients suite aux thérapies anti-cancéreuses (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie, etc…). En effet, il permet l’évaluation de la réponse de l’organisme au traitement afin de déterminer son efficacité tout au long du parcours de soins (en comparant la taille de la tumeur, avant, pendant et après le traitement). De plus, il est utile pour mettre en évidence une éventuelle récidive tumorale après le traitement.

Après une intervention chirurgicale, le scanner est également utilisé pour caractériser l’évolution de la situation clinique, vérifier par exemple la position des implants et détecter d’éventuelles complications post-opératoires.

L’évaluation

Le scanner permet une évaluation radiologique précise de divers symptômes d’origine :

  • Neurologique
    Céphalées aiguës ou chroniques, troubles de la vision, vertiges, troubles de la coordination et de l’élocution, paralysie partielle, épilepsie, etc…
  • Pulmonaire
    Douleur thoracique, dyspnée, hémoptysie, toux persistante, etc…
  • Vasculaire
    Arythmies, vertiges, étourdissements, perte de connaissance soudaine, oedèmes, rougeurs et sensibilité au toucher des jambes ou des chevilles, etc…
  • Gastro-intestinale et rénale
    Douleurs abdominales ou pelviennes, dysurie, pollakiurie, vomissements, troubles du transit intestinal, etc…
  • Ostéo-articulaire
    Douleurs osseuses suite à un traumatisme, raideurs et dysfonctionnements articulaires, déformations et excroissances osseuses, etc…

Quelles sont les contre-indications à l’utilisation d’un scanner ?

La principale contre-indication concerne les femmes enceintes, en raison des risques tératogènes pour le fœtus dûs aux rayons X émis par le scanner.

Dans le cadre d’un scanner pédiatrique, des précautions particulières sont prises pour limiter l’exposition aux rayonnements ionisants et réduire les doses utilisées chez les enfants.

En cas d’indication à l’injection d’un produit de contraste iodé, des précautions supplémentaires sont nécessaires, notamment en présence :

  • De pathologies rénales (insuffisance rénale chronique, diabète avec insuffisance rénale, etc.). Il est important de le signaler au médecin. En effet, des complications rénales graves liées au produit iodé peuvent survenir
  • D’allergies telles que l’urticaire ou l’asthme, il est important d’informer l’équipe médicale afin que des mesures soient prises. L’intolérance au produit iodé est rare, néanmoins elle peut se manifester par des nausées et de façon exceptionnelle par une forte réaction allergique (rougeur, œdème, sensation de malaise, ralentissement cardiaque)

En conclusion, le scanner est un examen polyvalent qui possède de nombreuses applications médicales. Précis et rapide, il offre la possibilité à la fois d’établir un diagnostic, de contribuer au dépistage précoce, d’évaluer l’efficacité d’un traitement médical ainsi que de suivre l’évolution de plusieurs pathologies.