Par son caractère non irradiant, l’angio-IRM est souvent privilégiée à l’angioscanner en cas de grossesse ou chez de jeunes patients (enfants) . Cette méthode n’émet pas de rayonnement ionisant, elle est donc sans danger pour la santé de ces patients.
De plus, l’angio-IRM constitue l’examen d’imagerie de référence pour l’exploration de la vascularisation cérébrale. En effet, le diagnostic précoce de l’ischémie cérébrale constitue l’indication élective de l’angio-IRM.
L’angio-IRM est également performante grâce à son approche non seulement anatomique mais aussi fonctionnelle des différents organes telle que l’évaluation du fonctionnement du myocarde après un infarctus en vue d’un acte thérapeutique (stent).
A noter, que les risques d’ allergies liées au produit de contraste gadolinium injecté lors d’une angio-IRM sont très rares comparé à ceux causés par le produit à base d’iode (angioscanner).
Excepté pour l’imagerie cérébrale, l’angioscanner constitue un examen de choix pour visualiser les vaisseaux sanguins (après l’échographie Doppler). Il est notamment préféré à l’angio-IRM dans les situations suivantes :
- Présence d’ implants métalliques dans le corps (pacemaker, valves cardiaques, implants intra-oculaires, clips métalliques intracrâniens, prothèses auditives, etc.)
- Patient souffrant d’une claustrophobie sévère
- Situations d’urgence médicale (la procédure du scanner est plus rapide que celle de l’IRM)
Enfin, si l’administration d’un produit de contraste est prévue lors de ces examens, il est nécessaire de s’assurer de l’absence d’ insuffisance rénale sévère et d’ antécédents de réactions allergiques . En effet, le risque de complications graves est accru chez ces patients. Dans tous les cas, le radiologue étudie le dossier médical de chaque patient et s’assure de l’absence de contre-indications.